Bloc A : La participation dans tous ses états!

 

Atelier 1 : Le bénévolat familial et de groupe : l’union fait la force!

Valérie Millette du CAB de Montréal présentait un atelier sur le bénévolat de groupe et familial. Pour les organismes, ce type de bénévolat, de plus en plus en demande, peut s’avérer être un atout de taille pour pallier à différents besoins. L’animatrice en a donc profité pour bien outiller les participants, afin qu’ils puissent mieux planifier et mieux se préparer à ce type de demande, à les encourager à cultiver des activités bénévoles impliquant des groupes et à savoir accueillir ces groupes pour que leur expérience soit positive et leur donne envie de répéter l’expérience en tant que bénévole.

Pour en savoir plus sur le bénévolat de groupe

 

Atelier 2 : Le bénévolat virtuel : la participation à distance.

L’atelier donné par Lainie Towell de Bénévoles Canada fut très enrichissant pour les participants. La première partie de l’atelier s’est déroulée sous forme de questionnaire remis aux participants. Les réponses données sont révélatrices : en général, les gens croient qu’il n’y a pas d’identité propre aux bénévoles virtuels, ils ne se distinguent pas des autres bénévoles. Travailler avec des bénévoles virtuels demande autant (préparation, encadrement, recrutement, reconnaissance) qu’avec des bénévoles terrains.

Ensuite en groupe, les gens se sont penchés sur le côté impersonnel du bénévolat virtuel. Certains croient que l’anonymat de ces bénévoles ne permet pas de tisser des liens avec le reste de l’organisation. D’autres au contraire croient que cet anonymat permet aux bénévoles une plus grande liberté d’expression, une ouverture à la confidence.

Plus d’informations sur le bénévolat virtuel :
benevoles.ca
onlinevolunteering.org

 

Atelier 3 : Le bénévolat d’affaires : jumeler les compétences.

L’atelier fût donné par Ugo Dionne, fondateur de Bénévoles d’affaires. Plusieurs participants avaient de nombreuses interrogations face à ce service et ce type de bénévolat. Bénévoles d’affaires est un OSBL qui dessert majoritairement la région de Montréal, mais qui tend à se développer partout en province. Pour un organisme qui désire faire une demande pour un mandat bénévole chez Bénévoles d’affaires, il est important dans la rédaction de sa demande d’être le plus précis possible. Les déceptions proviennent souvent des attentes non précisées. Le service est complètement gratuit pour les organismes. Le grand avantage pour les organismes de passer via Bénévoles d’affaires plutôt que directement aux portes de l’entreprise, est qu’en restant dans son réseau, on restreint les possibilités et que les entreprises déjà inscrites chez Bénévoles d’affaires sont déjà désireuses de s’impliquer bénévolement.

Pour en connaître d’avantages sur Bénévoles d’affaires

 

Atelier 4 : Le recrutement des jeunes : tout un défi!

Élise Demers de la Table de concertation des forums jeunesses régionaux du Québec a donné un atelier très rafraîchissant sur l’approche des jeunes bénévoles. Basé sur le guide produit par le RABQ, Cap sur les jeunes bénévoles, l’atelier a pris une forme plutôt interactive avec les participants. Cela fut très apprécié de tous les participants! L’atelier s’est continué par l’explication détaillée du guide en plus de donner de nombreuses suggestions pour améliorer son taux de jeunes bénévoles au sein des organismes.

Pour ceux qui désirent en apprendre plus, voici le guide Cap sur les jeunes bénévoles en format pdf.

 

Bloc B : La promotion : un moyen incontournable.

 

Atelier 1 : Les médias sociaux : Votre ami Facebook.

Présenté par Katherine Macnaughton-Osler de chez Kamo Web, l’atelier portait essentiellement sur Facebook. Tous munis d’une tablette, les participants ont alors pu suivre la formation en direct et créer simultanément une page Facebook pour leur organisation. De plus, la conférencière a donné plusieurs trucs et astuces pour rejoindre un plus grand auditoire et a du même fait expliqué que Facebook peut contribuer à combler différents autres besoins d’un organisme.

Pour plus d’informations sur Facebook et ses applications

Livres de références sur les médias sociaux :
Dominic Arpin et Patrick Dion (2010). Comment devenir une star des médias sociaux. Les Éditions Québecor. Michelle Blanc (2010). Les médias sociaux 101. Les Éditions Logiques. (2011). Les médias sociaux 201. Les Éditions Logiques.
Bruno Guglielminetti (2013). Le Grand Guide des médias sociaux.

 

Atelier 2 : Le plan de communication : prendre sa place au soleil!

Professeur en communication à l’Université Laval, c’est Bernard Dagenais qui donna l’atelier sur le plan de communication. Rédiger et exécuter un plan de communication n’est pas chose simple de prime abord, mais s’avère essentiel pour plusieurs organisations. L’atelier avait pour but de vulgariser et de rendre la tâche plus facile à tout organisme voulant se doter d’un plan de communication efficace et adapté à leur besoin.

Un livre consacré au plan de communication écrit par nul autre que Bernard Dagenais! :
1998 DAGENAIS, Bernard Le plan de communication, l'art de séduire ou de convaincre les autres, Presses de l'Université Laval, 370 p.

 

Atelier 3 : Les relations publiques : puisqu’interagir est un art.

Présidente de la firme Fernandez Communication, Annie Fernandez donna un atelier à la hauteur des attentes des participants. Concentré sur les relations avec les médias, cet atelier a permis aux participants de poser plusieurs questions à ce sujet. Les organismes étant des OSBL font appels aux relations publiques essentiellement pour les raisons suivantes : recrutement, levée de fonds et promotion. Dans cette optique, il faut réussir à créer un climat de confiance avec les journalistes et les médias. Ne jamais oublier également que les médias ne nous appartiennent pas, c’est un privilège qu’ils nous font en diffusant publiquement nos contenus.

Pour en apprendre plus sur les relations publiques :
1999 DAGENAIS, Bernard Le métier de relationniste, Presses de l'Université Laval, 1999, 250 p.

 

Atelier 4 : La culture organisationnelle : source de motivation et de mobilisation.

Danielle Fournier, de Relais femmes, avait pour tâche de rendre le concept de culture organisationnelle, souvent abstrait pour certains, plus clair et concret. C’est en faisant participer activement les gens sur place, en leur posant des questions et en les faisant réfléchir sur leur propre organisation, qu’elle a pu dégager plusieurs concepts et méthodes afin de comprendre la culture organisationnelle unique à chaque organisme.

Pour vous familiariser d’avantages avec la culture organisationnelle :
1991, BERTRAND, Yves, Culture organisationnelle, Presse de l’Université du Québec, 224 pages