Le bénévolat suscite toutes sortes d’interrogations. Vous trouverez ici les réponses à quelques unes des questions les plus fréquemment posées.
Il n’y a pas d’âge minimal pour faire du bénévolat. On peut commencer à faire du bénévolat dès l’enfance en compagnie d’un parent et en fonction des tâches demandées. Cependant, il y a certaines règles à respecter :
- Le jeune doit toujours être supervisé par un adulte.
- Si les tâches demandent une vérification des antécédents judiciaires, les mineurs doivent obtenir l'autorisation parentale. D'ailleurs, le RABQ vous suggère d'obtenir une autorisation parentale pour tout bénévole mineur indiquant les tâches, le lieu et l'horaire.
- Chaque organisme détermine l’âge minimal de ses bénévoles.
La protection des travailleurs bénévoles est facultative et tout organisme ou entreprise qui veut les protéger conformément à la loi, doit en faire la demande à la CSST. Vous devez donc vous informer auprès de l’organisme afin de valider s’il a fait la demande.
Ainsi, le bénévole pour lequel une protection est souscrite par l’employeur bénéficie de la protection accordée par la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, sauf pour ce qui est du droit au retour au travail. De plus, une travailleuse bénévole n’est pas admissible au programme Pour une maternité sans danger prévu par la Loi sur la santé et la sécurité du travail.
Plusieurs organisations œuvrant au Québec offrent des opportunités de bénévolat ou de volontariat à l’étranger.
En voici quelques-unes :
Il existe deux situations selon la législation canadienne en matière d’immigration où l’on assimilera les activités faites par « l’étranger » comme étant du travail, et donc, où il faudra un permis de travail pour les effectuer, soit :
a) Lorsque l’étranger reçoit un salaire ou une commission pour accomplir ses activités ;
b) Lorsque les activités effectuées par l’étranger sont en concurrence directe avec les activités des citoyens canadiens ou des résidents permanents sur le marché du travail.
D’abord, quant à la perception d’un salaire ou d’une commission, il faut interpréter ce critère de manière suffisamment large pour inclure toute situation où l’étranger, afin d’accomplir les tâches reliées à son contrat de travail, reçoit une quelconque rémunération sous forme de salaire, de commission, ou tout autre paiement pour effectuer le service demandé.
De manière générale, donc, le bénévolat ne sera pas considéré comme un emploi au sens de la législation en matière d’immigration puisque le bénévole ne reçoit tout simplement pas de rémunération ou de paiement pour effectuer le service demandé.
Une fois qu’il a été déterminé que l’étranger ne reçoit aucun salaire ou commission pour effectuer ses activités, la loi canadienne exige toutefois d’aller plus loin et de se demander également si les tâches qu’effectue l’étranger auprès d’une entreprise ou d’un organisme créent une concurrence directe avec les activités des citoyens canadiens ou des résidents permanents sur le marché du travail. Si les tâches effectuées sont effectivement en concurrence directe avec le marché du travail canadien, il faudra en venir à la conclusion qu’il s’agit effectivement d’un travail.
La question de savoir s’il y a ou non une concurrence directe s’évalue selon chaque cas d’espèce. Toutefois, afin de déterminer s’il y a ou non une concurrence directe, il faut se demander d’une part si l’étranger viendra exercer une activité qu’un citoyen canadien ou un résident permanent devrait avoir l’occasion de faire avant tout, et d’autre part, si l’activité commerciale pratiquée est concurrentielle sur le marché du travail.
Voici des exemples de travail bénévole ne constituant pas une pratique concurrentielle :
• siéger au conseil d’une institution religieuse ou de bienfaisance;
• d’être un « grand frère » ou une « grande sœur » d’un enfant ;
• faire de la téléassistance à un centre d’aide aux victimes d’agression sexuelle (normalement cette activité se ferait à temps partiel et ne découle pas de la raison principale de la présence de la personne au Canada);
Pour de plus amples informations, consultez www.cic.gc.ca
Le RABQ est muni d’une section permettant faire une recherche des organismes détenteurs du logo ABQ dans votre région où vous pourriez vous impliquer, ainsi qu'une liste d'offres en bénévolat.
Par ailleurs, vous pouvez consulter la plateforme de jumelage Jebénévole.ca, créée par la FCABQ, pour d'autres offres en bénévolat.
Voici une définition de l'action bénévole :
Toute forme d’engagement et de travail d’une personne résultant d’un geste volontaire, sans visée de rémunération ou d’avantage particulier, accompli dans un contexte associatif ou collectif, permettant de répondre à des besoins individuels ou collectifs.
Cependant, vous pouvez être dédommagé pour des frais liés à votre activité par exemple pour vos déplacements, votre hébergement, vos frais de repas, l’achat de matériel, etc. Il en va de la discrétion de l’organisme, mais ce dernier doit informer ses bénévoles sur ses politiques concernant certaines pratiques telles que le remboursement des dépenses.
Voici un lien vous informant des droits et responsabilités des bénévoles.
Dans le cadre de leurs activités, les organismes sans but lucratif au Québec comptent sur l’aide d’alliés indispensables : les bénévoles. Qu’ils exercent leurs fonctions comme administrateurs, animateurs ou préposés lors d’événements spéciaux, ces bénévoles se trouvent dans une situation juridique bien différente de celle des employés de l’organisme.
Voici un lien vous informant des droits et responsabilités des bénévoles.
Plusieurs organismes offrent des formations selon les tâches à accomplir par les bénévoles. Dans d’autres cas, les tâches ne demandent pas de formations spécifiques. Toutefois, tous les organismes devraient prévoir une orientation portant sur l'organisme, la mission, les services et les attentes envers les bénévoles.
Oui. Les organismes ont très souvent des besoins pour faire de la révision de textes, des suivis de listes d’appels, de la rédaction, de la traduction, de la mise à jour de sites Internet ou de pages Facebook, Twitter, etc. Il suffit de s’informer ou même parfois de le proposer à l’organisme que l’on souhaite aider.
Chaque organisme a la responsabilité d'effectuer une ou plusieurs étapes de filtrage pour tous les candidats et les bénévoles. En fonction de la clientèle desservie et de la nature du poste bénévole, il est possible que l’organisme ait recours à une vérification des antécédents judiciaires. Malgré votre casier judiciaire, il pourrait être possible pour vous de faire du bénévolat; tout dépend de la nature de la déclaration de culpabilité et des besoins de l’organisme.
Pour de plus amples informations sur la vérification des antécédents judiciaires des bénévoles, nous vous invitons à consulter cette vidéo, ainsi que le module 3 de la formation GEO Bénévoles, portant sur La sélection et le filtrage des bénévoles.