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Colloque 5 décembre 2013

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Considérez-vous que l’action bénévole est suffisamment reconnue au sein de la société québécoise?

Le but de cette plénière était d’amener les gens à réfléchir sur cet enjeu de taille, c’est-à-dire la reconnaissance de l’action bénévole sous les angles politiques, économiques et sociaux de notre société. Par l’entremise de 4 panelistes de renom, Michel Venne, Directeur général de l’Institut du Nouveau Monde, Éric Bédard, historien et professeur en science politique et histoire à la TELUQ, Julie Fortier, professeure au Département d’études en loisir, culture et tourisme de l’UQTR et Lyse Brunet, consultante, qui à tour de rôle ont mis à profit leur connaissance, les participantes et participants ont pu alors mieux comprendre et se faire une opinion sur le sujet. L’intervention de Michel Venne a mis l’accent sur les aspects positifs du bénévolat. « C’est souvent par l’action bénévole qu’on sort de notre travail et de la vie de famille pour rencontrer d’autres personnes. » Il a également donné quelques caractéristiques du bénévolat d’aujourd’hui qui est plus informel, d’une plus courte durée et moins hiérarchisé. « Ces types d’engagement seront de plus en plus fréquents. » Éric Bédard a quant à lui parlé de l’importance du bénévolat au Québec tout au long de son histoire. Passant du régime seigneurial avec les corvées obligatoires, à la charité chrétienne qui venait en aide aux démunis et au coopératisme avec entre autres le Mouvement Desjardins, M. Bédard a su démontré que le bénévolat au Québec est un acte bien ancré dans les mœurs de la société. Il a conclu en parlant d’une certaine gauche qui perçoit le bénévolat négativement. « Ces gens voient le bénévolat comme du cheap labor, parce que l’État ne fait pas le travail. Ma tête n’est pas faite là-dessus, mais on devra s’habituer à ce régime mixte. » Julie Fortier s’est penchée sur l’aspect social du bénévolat. Comment amener les bénévoles à s’engager et à poursuivre? « Les bénévoles veulent être conseillés et non plus dirigés. » Pour Lyse Brunet, le bénévolat apporte quelque chose. Depuis peu on le quantifie. Au Canada, le bénévolat équivaut à 1 milliard par année, l’équivalent de 200 000 emplois à temps plein. Son expérience personnelle en tant que bénévole l’a ouverte à d’autres perspectives et a transformé sa vision.

À la suite de ces présentations, une période de questions permettait aux participants d’approfondir certains sujets et d’apporter leur expérience et leur contribution au débat. Un échange qui fut fort intéressant et enrichissant!

Allocutions des panélistes
 

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